Nous avons récemment eu le privilège de travailler avec un carreleur du patrimoine, Michael Hathaway sur le Parloir de l'évêque Foyer les travaux de restauration. Nous lui avons parlé de son métier et de l'expérience de travailler avec l'histoire du couvent.
1. Le carrelage du patrimoine est un travail qui exige un œil attentif et beaucoup de patience. Où avez-vous débuté ?
Je suis née et j'ai grandi dans la campagne de Nouvelle-Galles du Sud. Mes parents étaient tous deux potiers et agriculteurs. Lorsque j'étais enfant et que je grandissais à la ferme, j'aidais dans l'atelier de poterie à fabriquer des vases et des couvercles de casseroles. Mon père était également géologue et créait des glaçures qu'il se procurait localement, à partir de roches trouvées dans la région.
On peut donc dire que j'avais la céramique dans le sang.
Je suis tombée sur une annonce locale pour travailler aux côtés d'une équipe de 3 personnes.rd Je suis un carreleur italien de la première génération et j'ai sauté sur l'occasion de cultiver et d'affiner mes compétences. C'est ainsi que j'ai obtenu mon apprentissage et, après avoir rencontré ma femme et mon partenaire commercial depuis 34 ans, j'ai déménagé à Melbourne où j'ai été immédiatement attiré par le carrelage en tesselles, le processus étant très similaire à celui de la pose de mosaïques, qui était couvert par ma formation.
2. Quel type de we travail que vous avez effectué dans d'autres bâtiments ?
Après avoir travaillé pendant 45 ans dans le domaine des carreaux tessellés, qu'il s'agisse de reproductions ou d'originaux, votre nom tend à être connu dans l'industrie. Parmi les sites et bâtiments historiques sur lesquels j'ai travaillé, on peut citer l'université de Melbourne, le Capitol Theatre et le Grand Hotel.
3. Le parloir de l'évêque est l'un des lieux les plus ornés du couvent, avec son style détaillé et ses carreaux de sol d'époque. Qu'est-ce qui vous a attiré dans la tâche de le restaurer ?
La réparation et la restauration de tesselles anciennes pour leur redonner leur grandeur d'origine est l'une des plus grandes joies et l'un des plus grands privilèges de mon travail. Ayant déjà travaillé sur des projets de restauration pour le couvent d'Abbotsford, il m'a semblé naturel de continuer à travailler sur le salon de l'évêque.
4. Inscrit sur la liste du patrimoine national, le couvent est l'un des bâtiments du patrimoine les plus célèbres de Melbourne. Quels sont les défis qui se sont présentés lors de la pose du carrelage ?
La partie la plus difficile des travaux sur les tesselles anciennes consiste à retirer les tuiles fixes les moins endommagées. Il s'agit d'une tâche extrêmement risquée et difficile, car on ne sait pas comment les tuiles ont été fixées à l'origine.
Ensuite, je dois nettoyer soigneusement les bords et la base de chaque tuile avant qu'elles ne soient prêtes à être replacées. Dans le cas présent, il y avait plus de 10 000 tuiles à travailler. Cette partie du processus comporte son lot de problèmes. Même après avoir retiré la tuile avec succès, celle-ci peut se briser en deux pendant le processus de nettoyage ou se fracturer pendant le processus de relèvement.
Au fil des ans, j'ai accumulé un stock impressionnant de tesselles anciennes, ce qui me permet de fournir et de réaliser des travaux, comme celui du Parloir de l'évêque.
5. Quel effet cela fait-il d'avoir eu un impact aussi tangible sur le couvent ?
Posséder la capacité de restaurer les belles œuvres tessellées anciennes autour de Melbourne me remplit d'une grande fierté pour le travail que je suis capable de produire. Savoir que ce sol sera apprécié par d'innombrables personnes pendant encore une centaine d'années est un cadeau en soi.
Le projet du foyer Bishops Parlour a été soutenu par des subventions philanthropiques de la part de la Fondation Copland et le Fondation caritative du maire par le biais de la Eldon & Anne Foote Trust, ainsi qu'un partenariat en nature avec FDC Construction & Fitout.
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