Il y aura plus de 20 œuvres d'art Les œuvres exposées sont réalisées par des créateurs incroyables, spécialisés dans la sculpture, l'habillement, l'éclairage, les pièces architecturales et bien d'autres choses encore. Il y aura également plusieurs Discussions avec les artistes et un débat d'experts dans le cadre de l'événement.
Nous avons rencontré Jake Shaw pour l'interroger sur son travail et sur ce qu'il espère que le public retiendra de cette exposition passionnante et innovante.
1. Parlez-nous de votre/vos œuvre(s) exposée(s) à IM-PERMANENT.
Les Chaise Buller est une œuvre conceptuelle qui utilise le mobilier comme métaphore pour explorer la mémoire, l'impermanence et la relation entre les objets quotidiens et le monde matériel. Grâce à la présence durable de la chaise, les spectateurs sont amenés à réfléchir à la tension entre la permanence et le changement dans leur propre vie.
2. Nombre de vos œuvres se situent quelque part entre la sculpture et le mobilier. Sont-elles conçues pour être utilisées ? Quel est le confort d'une chaise fabriquée à partir de mycélium ?
Mon travail n'est ni tout à fait du mobilier, ni tout à fait de la sculpture. J'utilise le mobilier pour engager la conversation. Tout le monde reconnaît un meuble, ce qui, je l'espère, rend les idées et les tensions abstraites plus accessibles. Il y a un jeu entre le fabriqué et le naturel. Le mycélium est également confortable, un peu élastique, velouté et lisse.
3. Vous avez commencé à utiliser le mycélium dans le cadre de Adélaïde Moderne à la Jam Factory en 2018. Qu'est-ce qui vous a d'abord fasciné dans ce matériau ? Est-il difficile à utiliser ?
Adélaïde moderne a été un baptême du feu. Je n'avais jamais travaillé avec du mycélium et la courbe d'apprentissage était raide. Travailler avec un organisme vivant me fascinait. Le mycélium a une personnalité. Il est énigmatique et capricieux. Il faut du respect et de l'humilité pour s'entendre avec lui, comme avec un chat.
4. Qu'est-ce que la pratique circulaire et pourquoi est-elle importante ?
La pratique circulaire n'est pas seulement une question de "durabilité" - ce qui peut signifier n'importe quoi de nos jours. Il s'agit d'avoir un véritable respect pour nos ressources et une compréhension de la consommation. Dans ma pratique, cela signifie encourager une relation phénoménologique avec le monde bâti. Cela permet de réduire les déchets en augmentant la valeur perçue.
5. Qu'est-ce qui rend cette exposition spéciale et qu'espérez-vous que le public en retirera ?
IM-PERMANENT est une exposition si particulière parce que le mycélium a le pouvoir de remettre véritablement en question les relations du public avec les matériaux dans leur environnement. Comme un choc froid, ce type d'œuvre ramène les spectateurs à l'essentiel : comment fabriquons-nous les choses et quelles en sont les implications ?
IM-PERMANENT
Jeudi 18 - Dimanche 28 mai
Le magasin
Soirée d'ouverture
Jeudi 18 mai, de 18 heures à 20 heures