Kady Mansour est une incroyable chorégraphe et artiste émergente qui aime créer des expériences inclusives et participatives par le biais de la danse. Son travail porte sur les expériences partagées de la vie quotidienne et incorpore des éléments de théâtre physique tout au long du processus chorégraphique.
Nous avons rencontré Kadyet a discuté de la inspireration pour les son approche innovante (et extrêmement relatable)) nouvelle œuvre, intitulée La comédie musicale Menstruation, ce qu'elle aime au Couvent, et ce qui l'enthousiasme le plus dans la collaboration avec ses collègues artistes présentés dans le cadre du programme ESCALATORprésenté par Stephanie Lake Company, en association avec Abbotsford Convent.
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Entretien avec Kady Mansour
Qu'est-ce qui a d'abord inspiré votre pièce pour ESCALATORet comment avez-vous abordé la chorégraphie ?
La comédie musicale Menstruation s'inspire de mon expérience personnelle et de celle d'autres femmes dont la vie est accaparée par la lutte contre leur cycle menstruel. Mon cycle de 28 jours est une véritable montagne russe de syndrome prémenstruel, de sautes d'humeur, de douleurs physiques et de fatigue. J'ai toujours lutté contre le manque de compréhension et de prise de conscience de l'impact profond de notre cycle sur notre vie quotidienne, et pas seulement lorsque nous avons des saignements. Mon approche de la chorégraphie pour cette pièce a été de suivre mon utérus ! Lui donner toutes les occasions d'exprimer ce dont il a besoin.
ESCALATOR présente des œuvres de certaines des nouvelles voix les plus excitantes de la danse de Melbourne/Naarm (dont vous faites partie). Comment apportez-vous votre voix et votre style uniques à votre travail ? Qu'est-ce qui vous enthousiasme le plus parmi les autres danseurs qui présentent de nouvelles œuvres ?
J'aime beaucoup incorporer des aspects du théâtre physique dans mon développement chorégraphique, et j'utilise souvent des textes et des médias dans mes œuvres. Je trouve que cette approche, combinée à mon goût pour l'humour, contribue à faire tomber les barrières de l'accessibilité de la danse contemporaine auprès d'un public plus large. Je suis intéressée par la création d'œuvres qui peuvent mettre en avant les expériences que nous partageons tous dans la vie de tous les jours.
Ce qui m'enthousiasme le plus à propos des autres danseurs qui se présentent, c'est qu'ils sont tous extraordinaires ! Je suis ravie d'avoir l'occasion de travailler avec des artistes avec lesquels je n'ai pas eu l'occasion de le faire, et de voir comment nos diverses pratiques et expériences se côtoieront dans un environnement de spectacle.
Selon vous, qu'est-ce que la danse transmet que les mots ne peuvent pas transmettre ?
La danse n'est certainement pas le moyen le plus simple que je puisse choisir pour transmettre une expérience ou une pensée, mais c'est certainement le moyen le plus intéressant et le plus excitant. Souvent, nous regardons une œuvre d'art ou écoutons un nouvel album et nous décidons assez rapidement si nous l'aimons ou non. La danse est éphémère par nature et, en tant que public, nous pouvons décider de décoder et de déchiffrer autant que nous le souhaitons, ou nous pouvons simplement regarder et nous prélasser dans sa gloire. C'est vraiment à l'individu de décider comment il se connecte au mouvement, et en tant qu'artiste, tout ce que l'on peut faire, c'est espérer que quelque chose se connecte. C'est assez étonnant comme ça !
En quoi le fait d'avoir répété au Abbotsford Convent a-t-il inspiré votre travail ?
Les répétitions au couvent d'Abbotsford ont absolument inspiré mon travail. Je jouerai dans la Magdalen Laundry, ce qui semble tout à fait approprié pour cette pièce. La Magdalen Laundry est un espace chargé qui présente un contexte historique incroyable pour les femmes. Travailler dans ce lieu m'a permis de réimaginer les difficultés, les préjugés et les expériences des femmes dans un nouveau contexte. Je me sens honorée d'avoir l'occasion d'exprimer les frustrations et les colères que les femmes ont partagées à travers les générations !
Qu'espérez-vous que le public retienne de votre spectacle ?
Je n'ai pas peur d'assumer mes responsabilités sur scène. J'espère que les femmes regarderont ce travail, pousseront un soupir de soulagement et se diront, "Dieu merci, quelqu'un y est enfin allé !". Je veux que le public puisse rire, mais aussi qu'il comprenne la frustration et la colère authentiques qui accompagnent le fait d'être une femme.
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ESCALATOR , présenté par Entreprise Stephanie Lake en association avec l'Abbotsford Convent, présentera cinq nouvelles courtes pièces de danse de (par ordre alphabétique) :
ESCALATOR
16 - 19 août
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